Jean-Pierre Bodin Jean-Pierre Bodin
spectacles

Création 30 Mars 2022

D'après le journal de Jacques Copeau

Avec :
Gérard Potier

Mise en scène :
Yves Bombay

Lumières :
Nicolas Priouzeau

Production : La Mouline/Jean-Pierre Bodin

Coproduction : Tréteaux de France – Centre dramatique national, Cie. Le Bazar Mythique - Gérard Potier, Scènes nomades - Festival au Village, Maison des Arts, Maison pour Tous d'Aiffres, Union Régionale des Foyers Ruraux du Poitou-Charentes

La compagnie La Mouline est conventionnée par la Région Nouvelle Aquitaine et soutenue par la DRAC Nouvelle Aquitaine, le Conseil Départemental des Deux-Sèvres et la ville de Niort.

Accueil en résidence Maison Jacques Copeau

Le journal d’un intranquille

Jacques Copeau, inventeur de théâtre, de la poésie dramatique comme religion laïque, inventeur avec quelques autres en Europe de la mise en scène moderne, créateur du théâtre du Vieux Colombier en 1913, avec toute sa bande Louis Jouvet, Charles Dullin, etc., tous accompagnés de nombreux intellectuels important de l’époque : André Gide, Roger Martin du Gard (prix Nobel), Gaston Gallimard, tous ceux de la N.R.F. ; ils inventent tous « la pensée du début du XXe siècle ». Jacques Copeau, personnage ambigu, ayant écrit parmi les plus belles choses sur notre métier dans une langue française parfaite : le tréteau nu et l’acteur au centre, transparent du verbe, au plus près de la fidélité aux poètes. Jacques Copeau, ombre et lumière ou contradictions fertiles ? Je crois que les deux assertions sont vraies car il y a ce journal, deux ou trois mille pages où il se livre sans mensonge et où l’on voit cette dualité qui le ronge. Gérard Potier s’empare de ces pages et c’est beau et Jacques Copeau apparaît tel qu’en lui même, complexe, comme nous tous ?

Jean-Louis Hourdin

 

La pensée de Copeau est fondatrice du parcours de la Cie La Mouline aussi nous devons en être une nouvelle fois pour partie des passeurs. C’est pourquoi nous avons immédiatement répondu présent à la demande de Christophe Frèrebeau, initiateur du projet, pour un accompagnement artistique autour du journal de Jacques Copeau. Être un maillon de cette aventure, un compagnon, c’est une évidence théâtrale, alors : « une place de village, un gymnase, une salle des fêtes, un théâtre, ça joue… ça doit jouer ! » Vive les Artisans du Théâtre !

Jean-Pierre Bodin