Jean-Pierre Bodin Jean-Pierre Bodin
spectacles
  • lectures
  • samedi 20 septembre
    et dimanche 21 septembre 2014
  • à 11h, 14h et 16h
  • Imaginées par Jean-Pierre Bodin et Alexandrine Brisson
  • avec Jean-Pierre Bodin et Priscille Cuche
  • exposition
  • du samedi 20 septembre
    au 19 octobre 2014
  • Conçue par Alexandrine Brisson
  • avec l’aide de Sylvie Dubuc directrice des Archives de la Ville de Niort et réalisée par Hugues Le Chevrel avec l’aide du service événementiel de la Ville de Niort.

Dans le cadre de la commémoration du centième anniversaire de la Guerre 14-18, la Ville de Niort a souhaité évoquer l’organisation à l’arrière du front et, en l’occurrence, la participation de la ville à l’accueil et aux soins des soldats. Ce projet d’exposition labellisé par la Préfecture des Deux-Sèvres a été confié à La Mouline.

La Mouline bénéficie du soutien du Ministère de la Culture/DRAC Poitou-Charentes, du Conseil régional Poitou-Charentes et du Conseil général des Deux-Sèvres.

Niort, ville-hopital de l’arrière

Le 3 août 1914, le Reich allemand déclarait la guerre à la France. Dès le 23 août, des trains sanitaires conduisent à Niort des centaines de soldats blessés et malades venus du front. « Les arrivées sont si nombreuses dès le premier mois, que les hôpitaux sont complets et qu’il faut, de toute urgence, envisager la création de nouveaux centres de soins, » raconte André Texier dans son ouvrage Niort de 1914 à 1925. Ils sont répartis entre l'hôpital militaire, l'hôpital mixte et les hôpitaux complémentaires organisés préventivement. Lorsqu'un convoi de plusieurs centaines de blessés arrive à Niort le 11 septembre 1914 à 22h, tous les hôpitaux sont complets. 756 blessés sont conduits à l’Hôtel de Ville où, faute de lits, ils sont couchés sur de la paille dans la salle des mariages et dans deux autres salles du rez-de-chaussée ainsi que dans la salle des fêtes du 1er étage et dans les galeries du second. L’Hôtel de Ville est évacué le 17 septembre suivant. Une infirmière bénévole tient le journal de l’accueil des blessés dans l'un des 14 hôpitaux temporaires de Niort. La vie des Niortais se trouve bouleversée par le départ des hommes et l'arrivée de ces blessés et des réfugiés venus de l'Est, du Nord, et de la Belgique. Subie ou décidée, la solidarité s'organise...
La plupart des archives, photographies et objets qui constitue l'exposition provient du fond André Texier (25FI) des Archives Municipales de Niort, des Archives Départementales des Deux Sèvres (40FI) et de collections particulières.